La nouvelle Banque Publique d’Investissement (BPI) lance deux dispositifs à destination des PME innovantes : le prêt pour l’innovation (PPI) et le Préficir qui propose une avance au crédit impôt recherche.
Tout juste mise en place, la Banque Publique d’Investissement (BPI), présentée par le gouvernement comme un relais de financement pour les petites entreprises, lance ses premières « cartouches » : il s’agit de deux dispositifs destinés à soutenir les petites entreprises innovantes.
Un prêt sur sept ans
Le premier, le Prêt pour l’Innovation (PPI), s’adresse, comme son nom l’indique, aux entreprises ayant déjà concrétisé un projet R&D (Recherche et Développement) mais qui souhaitent le faire passer en phase industrielle et commerciale. Les montants en jeu sont donc très importants, de 30 000 euros à 1,5 million d’euros, somme que se propose de prendre en charge le PPI sur une durée de sept ans. Son remboursement débute à partir de la troisième année.
Le CIR préfinancé
Le deuxième outil répond au nom étrange de Préficir. Pour résumer, il s’agit d’une avance de trésorerie accordée aux entreprises innovantes au titre du Crédit Impôt Recherche (CIR). Cette somme leur est consentie pour couvrir les dépenses R&D qu’elles engagent dans l’année. En fait, ce préfinancement sera soit garanti par la Banque Publique d’Investissement (BPI), soit accordé directement par cette dernière.
Arnaud Montebourg, ministre du Redressement Productif, et Fleur Pellerin, ministre en charge des PME, de l’Innovation et de l’Economie numérique, Fleur Pellerin, se sont, dans des communiqués de presse respectifs, félicités de la mise en place de ces nouveaux soutiens en faveur de l’industrialisation des projets ».