Annoncée dès 2008, la suppression totale et définitive de l’Imposition forfaitaire annuelle (IFA) n’interviendra pas en 2011.
Elle devait être supprimée pour toutes les entreprises à partir du 1er janvier 2011. Finalement, l’imposition forfaitaire annuelle (IFA), taxe indexée sur le chiffre d’affaires, et dont sont encore redevables les entreprises réalisant plus de 15 millions de chiffre d’affaires, continuera à être perçue par l’Etat l’année prochaine.
Ainsi en a décidé le gouvernement, soucieux, en ces temps de régime sec, de sauvegarder la moindre recette.
L’IFA, au temps de sa pleine application en 2008, rapportait un peu plus d’un milliard dans les caisses de l’Etat. Sa suppression progressive, en 2009 au bénéfice des entreprises réalisant moins de 1,5 millions d’euros de chiffre d’affaires, et en 2010 de celles à moins de 15 millions, a fait tomber son poids à 400 millions d’euros pour 2011, une manne dont ne veut toutefois pas se priver le gouvernement.
Seules les entreprises réalisant plus de 15 millions de chiffre d’affaires, continueront donc à payer en 2011 une partie ou la totalité de l’IFA.
Cette taxe, assise sur le chiffre d’affaires, fut longtemps décrié par les entreprises puisqu’elle s’applique à tous les établissements soumis à l’impôt sur les sociétés, quelque soient le montant des bénéfices ou des pertes.