Les dirigeants d’entreprises sont de plus en plus confiant au sujet de la reprise de l’économie. Cependant, à l’égard de la crise, ils sont nombreux à déclarer un net recul de 8 points de leur chiffre d’affaires, dont la plupart sont face à des difficultés de trésorerie ou de financements (30%).
Depuis quelques mois, le capital financier des entreprises rencontrent des difficultés. En cette rentrée 2009, certaines laissent entendre vouloir reprendre leurs investissements.
C’est ce que démontre l’Ifop au travers de son troisième baromètre publié récemment au sujet du financement et de l’accès au crédit des PME, pour KPMG et la CGPME (étude réalisée dur 402 entreprises françaises de 10 à 500 salariés).
Constat qui montre que les dirigeants sont encore nombreux à solliciter les demandes de crédits auprès de leurs banques. En effet, par rapport à l’étude précédente de juin 2009, cette proportion qui s’élève à 40% n’a diminué que de 2 point plus.
Mais aussi, le besoin en financement à augmenté où 68% des entreprises recherchent en particulier des financements d’investissements relatif à la trésorerie et aux escomptes restant stables.
Cependant, il est important de notifier que certaines demandes sont en retrait depuis trois mois. Concernant les crédits de remplacement ou d’entretien pour les exploitations, la proportion déclarée n’a cessé de diminuer annonçant un recul de 12 points. Au sujet de l’équipement, une forte baisse est également constatée au niveau des investissements d’innovation, représentant que 18% des besoins.
2. Un constat pas si alarmant ?
Ce retrait des demandes résulte d’un durcissement des conditions appliquées par les banques. En effet, elles ont été de plus en plus exigeante au niveau des demandes de réduction de crédits, de cofinancements, de garanties ou de cautions, de facilités de trésorerie précédemment accordés ou même au niveau des taux qu’elles pratiquaient.
Ces mesures ont engendrés des effets négatifs en terme de relationnel entre les PME et leur banque : elles ne sont plus 18% à être très satisfaites contre 28% en juin 2009.
Depuis la rentrée, 82% des dirigeants estiment que les banques ont durci leurs conditions d’accès au crédit, contre 78% lors de la précédente étude. Affectés par la crise, on constate que les secteurs les plus touchés sont le commerce, l’industrie et les structures demandant des aides en financements d’exploitation.
Autre constat : la proportion des PME confrontés à au moins une mesure de ces recadrages représente 77%, soit une forte augmentation de 13 points depuis trois mois.
Malgré ces mesures d’accès difficiles, on aperçoit une amélioration des perspectives de changements de pratiques au niveau bancaire. Les dirigeants ont désormais moins l’intention d’avoir recours à des crédits et en particulier, de modifier leurs pratiques. En effet, seul 41% disent vouloir réétudier leurs investissements (placements, lignes de crédits ou trésorerie) contre 60% l’an dernier.
Dans le cas ou ils seraient sujet à un litige ou un problème de financement, 47% des PME se déclarent être prêtes à recourir au médiateur de crédit ou à un tiers de confiance.