Selon une étude réalisée par une association de PME innovantes, les chefs d’entreprises s’inquiètent de la diminution des budgets alloués à l’organisme public Oséo chargé de soutenir l’innovation.
Les dirigeants des PME innovantes redoutent une diminution des aides que leur allouent l’organisme public Oséo en raison des coups de rabots opérés selon eux dans les budgets de l’organisme public au profit d’autres dispositifs comme le prêt à taux zéro.
Cette inquiétude est traduite dans une étude menée par la Comité Richelieu, association de PME innovantes, auprès de ses 389 adhérents.
Seulement 46% des chefs d’entreprise interrogés jugent ainsi efficaces les PTZ. Les autres, qui plebiscitent le système des subventions (75%) et les avances remboursables (67%), craignent, par le recours croissant au prêt à taux zéro, un relâchement des soutiens financiers portant sur des projets d’innovation mono entreprise au profit d’autres projets d’entreprise « moins risqués et moins innovants ».
Les adhérents du Comité Richelieu plaident aussi pour que les aides allouées à la recherche & Développement, aujourd’hui versées en phase d’amorçage, viennent également soutenir les entreprises jusqu’en aval cycle de vente des produits issus de leur programme R&D.
Pouri nfo, le budget des aides à l’innovation d’Oséo passent à 360 millions d’euros en 2011 (contre 429 millions en 2010), alors que les financements alloués aux projets collaboratifs, ou structurants, sont portés de 221 millions à 390 millions d’euros.