Les pôles de compétitivité français réclament à l’Etat une rallonge de 900 millions d’euros pour le budget 2009-2011. François Fillon de son côté à engager les PME à la recherche de financements de se tourner vers la solution des investisseurs en capital-risque.
Les pôles de compétitivité français, chargés de renforcer la place de la France sur la question de l’innovation, ont sollicité l’Etat pour de nouveaux financements. Créés en 2005 pour faire le lien entre entreprises, centres de formation et unités de recherche (autant publiques que privée), les pôles ont déjà permis le lancement de plus de plus de 1400 projets (pour un budget de 5 milliards d’euros) et indiquent que 300 d’entre eux sont aujourd’hui prêts pour entrer dans une phase d’industrialisation et de mise sur le marché. Une étude de l’Agence pour l’emploi des cadres (APEC) met en évidence que ce passage à l’étape de commercialisation des projets les plus aboutis pourrait permettre la création de 140 000 emplois directs d’ici 5 ans. Toujours d’après l’APEC, 700 000 emplois indirects pourraient être créés à terme.
Le montant de l’enveloppe supplémentaire réclamée par les présidents des pôles de compétitivité s’élève à 900 millions d’euros (dont 300 pour l’incubation des projets liés aux “marchés du futur”). Cette demande de rallonge intervient à un moment où l’Etat compter se désengager progressivement du financement des pôles. De son côté, François Fillon a engagé les dirigeants de PME à se tourner vers le capital-risque. Les investisseurs en capital risque et autres business angels sont en effet particulièrement concernés par le sujet des entreprises innovantes dont ils permettent le lancement ou le développement.